Horreur - Fiction

N'éteignez pas ces putains de bougies !

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Présentation

Pitch

Erik, un jeune agent de sécurité récemment embauché, est contraint par ses nouveaux collègues de participer à un rituel de bizutage apparemment inoffensif : éteindre quelques bougies. Mais ce qui commence par une simple action inoffensive se métamorphose rapidement en un cauchemar de plus en plus traumatisant.

Postes recherchés

- 1 Maquilleuse/Maquilleur SFX.

- 1 Artiste VFX.

- 2 Acteurs, hommes entre 25 et 40ans, un des deux profil plutôt grand et sportif. L'autre pas besoin de caractéristiques physiques très précises.

- 1 Photographe de tournage.

- 1 Scripte.

- 1 Décorateur/Décoratrice.

Dates et lieux de tournage

Pas de dates très précises pour le moment, on vise un tournage en Mai. Et un rendu du film en Octobre.

En ce qui concerne les lieux, nous sommes en discussion pour tourner au Kaleidoscoop.

Mais nous sommes toujours à la recherche d'un grand ascenseur et d'un long couloir glauque.

Stade actuel d'avancement

Le scénario est terminé, nous avons une très grosse partie de l'équipe constituée.

Le découpage technique est lui aussi finit. Nous sommes au stade du storyboard, de la recherche de lieux, rassemblement du matériel nécessaire et à la recherche des membres de l'équipe manquants.

Nous travaillons également sur le montage d'un financement participatif pour la location des lieux, le 
défraiement
, etc...

Personnages

Erik :

Erik ne semble pas avoir une personnalité très marquée en apparence. Son souhait le plus simple est de traverser tranquillement sa vie sans déranger personne. Solitaire, débrouillard et vif d'esprit, son principal défaut réside dans sa difficulté à comprendre les autres. Il imagine parfois que tout le monde partage son désir de mener une vie sans encombre, mais la réalité est tout autre, ce qui lui a causé des problèmes récurrents. Surtout au collège.

Aujourd’hui en tant qu'agent de sécurité, Erik préfère les horaires de nuit. Son travail est plutôt solitaire, ce qui lui convient parfaitement.

Une fois chez lui, il consacre du temps à ses passions artistiques. Il ne se sent jamais aussi bien que chez lui, entouré de héros de fiction et plongé dans des univers passionnants. Lorsque la passion créatrice le consume, il parvient même à oublier tous ses problèmes et les cicatrices du passé.

Alain :

Alain a raté plus ou moins tous les aspects de sa vie. Il incarne quelque peu le cliché du harceleur du collège. Autrefois très populaire à l'école, c’est une fois adulte et confronté aux responsabilités qu’il n'a plus su gérer.

Il est pris dans un cercle sans fin de rendez-vous amoureux qui ne fonctionnent pas, il a du mal à gérer son argent et passe des heures à s'ennuyer sur les réseaux sociaux chez lui. Sa seule fierté réside probablement dans son corps, qu'il entretient avec soin. À trente ans, il trouve cela admirable et se concentre exclusivement là-dessus pour se sentir supérieur aux autres. Malgré sa haine intérieure pour avoir plus ou moins gâché le début de sa vie adulte, il se persuade chaque jour qu'il est le meilleur en faisant danser ses pectoraux devant le miroir de la salle de bain.

L'une de ses meilleures idées pour se sentir bien est de répéter ce qu'il faisait il y a 15 ans, à une époque où il était au sommet : du harcèlement.

Patrick :

Patrick a toujours eu peur de la vie, du risque et de la prise de décision. Même s'il sait au fond de lui qu'il gâche sa vie, il reste passif. Le confort prend toujours le dessus, ce qui est plutôt pathétique...

Son travail lui offre la sécurité, un CDI qui ne lui demande que peu d'efforts. Il n'a personne avec qui partager sa vie ; cela lui semble être trop de problèmes. De plus, il n'est pas sûr de ses préférences sexuelles, s'interrogeant sur son attirance pour les hommes, les femmes ou les deux. En réalité, il doute constamment de tout. Patrick est donc un suiveur dans l'âme.

Il n'est pas certain d'apprécier Alain, mais Patrick n'est pas un imbécile complet ; il reconnaît le danger. Ainsi, il suit toujours Alain pour traverser sa vie vide sans encombre.

Armé d'un minimum d'empathie, quand il assiste au bizutage d'un nouvel employé, cela le rend profondément triste et honteux. Pourtant, il ne fait rien, se contentant d'observer et même de participer un peu.

Note d'intention

L'intention derrière notre projet est de plonger le spectateur au cœur du thème du harcèlement, tout en mettant en lumière la responsabilité de chacun face à cette réalité. Nous avons choisi délibérément de présenter la victime de manière à initier une réflexion sur la complicité passive du public. Initialement, le spectateur sera tenté de se complaire dans la souffrance du personnage principal, éprouvant un certain plaisir malsain à le voir endurer des épreuves ; ce sera diablement divertissant. Cependant, cette expérience évoluera progressivement vers une confrontation avec la gravité et la tristesse de ce qu'il endure. Nous voulons susciter une prise de conscience chez le public, l'amenant à reconnaître sa propre implication dans cette jouissance morbide.

La conclusion du récit sera cruciale. La douleur sera trop sérieuse, trop déchirante pour être appréciée. À ce moment critique, le spectateur ne pourra plus se satisfaire de la souffrance et ressentira le besoin impérieux de justice.

La mise en scène suivra naturellement ce concept. Les premières batailles de notre personnage principal seront accompagnées d'une mise en scène divertissante, de plans satisfaisants et de mouvements de caméra fluides et agréables. Les spectateurs seront plongés au cœur de l'action, presque comme des participants au bizutage.

Cependant, lorsque les événements deviendront trop graves, la caméra prendra ses distances. Les spectateurs seront davantage spectateurs. Ils devront alors affronter la vision de la torture subie par le personnage, à travers des plans fixes, longs et glaciaux.

Le carcan surnaturel et horrifique du film nous permet une grande liberté de concepts, de mise en scène, de création musicale, d'effets de montage… Tout sera fait pour rendre la souffrance de notre personnage la plus divertissante, jouissive et terrible possible. Suspense, peur, humour, surnaturel, hémoglobine et réflexion sur le thème du harcèlement sont les ingrédients clés de N’éteignez pas ces putain de bougies.


Matériel de tournage disponible

Nous disposons d'un large éventail de matériel d'éclairage, notamment des lumières LED Godox, des diffuseurs, des panneaux LED RGB, des nids d'abeilles, de nombreux pieds et même des C-Stand. Pour ma part, je pense qu'il nous manque des drapeaux.

En ce qui concerne les boîtiers, nous avons un Sony A7 IV et un Panasonic S1, avec plusieurs objectifs, dont deux objectifs cinéma.

Pour le son, notre ingénieur du son Maxime Lennoz sera entièrement équipé pour ravir nos oreilles.

En résumé, nous disposons de tout le nécessaire pour filmer, éclairer et enregistrer le son de manière très professionnelle.

Cependant, nous manquons un peu de machinerie. Nous sommes en train de planifier l'acquisition de matériel pour réaliser de longs travellings et nous aurons également besoin de stabilisation.

Ayant accès à un matériel professionnel, nous prévoyons d'investir l'essentiel des revenus du financement participatif dans les décors et accessoires. Nous voulons que ce film, réalisé grâce aux généreuses contributions de nos proches, amis et passionnés de cinéma de genre, soit aussi crédible que possible et nous permette de rendre à l'écran ce que nous imaginons réellement dans nos petits esprits créatifs.

Liens utiles et informations complémentaires

Je posterai ici le lien du financement participatif lorsqu'il sera en ligne, restez à l'affût ! Merci à vous !