Voyage - Romance - Fiction

When the Wind Can Touch Your Skin

Présentation

Pitch


Simon est photographe pour un magazine dédié aux voyages. Afin de boucler un dossier sur l'Irlande, il se rend à Galway pour y effectuer des prises de vues. Au détour d'un cliché, pris dans un café du centre, il remarque Aoife, une femme qu'il trouve sublime. Timide, il n'ose pas l'aborder. Il reviendra le lendemain, enivré par la douceur angélique de celle qui fera battre son cœur. De confidences en confidences, il la suivra jusqu'aux îles d'Aran, dans le petit village de Kilronan, dont elle est originaire. Un parcours initiatique au cœur d'un lieu dans lequel le temps semble s'être suspendu...

Postes recherchés 

Etalonneur 

Matériel et accessoires recherchés

Dates de tournage

Film tourné en Irlande en Mars 2019

Stade actuel d'avancement

En Post-Production

Synopsis


Simon est photographe pour un magazine dédié aux voyages. Afin de boucler un dossier sur l'Irlande, il se rend à Galway pour y effectuer des prises de vues. Au détour d'un cliché, pris dans un café du centre, il remarque Aoife, une femme qu'il trouve sublime. Timide, il n'ose pas l'aborder. Il reviendra le lendemain, enivré par la douceur angélique de celle qui fera battre son cœur. De confidences en confidences, il la suivra jusqu'aux îles d'Aran, dans le petit village de Kilronan, dont elle est originaire. Un parcours initiatique au cœur d'un lieu dans lequel le temps semble s'être suspendu...

Note d'intention

J'ai esquissé les premiers contours de ce projet début 2013. Après avoir tourné mon dernier court-métrage en 2012 et juste avant d'entreprendre les premiers coups de clap de mon long métrage, je cherchais un ultime court-métrage à réaliser dans des conditions assez proches d'un tournage professionnel, avec le budget et l'organisation que cela incombe. Je voulais créer une histoire universelle aux personnages identifiables, ancrés dans un quotidien auquel ils tentent d'échapper.

Pour cela, je me suis inspiré très librement de mon propre voyage en Irlande qui a duré un an et demi. Plus qu'un voyage, c'était une expérience humaine hors du commun durant laquelle j'ai rencontré des gens formidables en plus d'un enrichissement personnel lié à la culture irlandaise, profondément imprégnante.

Mon expatriation irlandaise s'est faite en douceur, rapidement enivré par les paysages de la verte Erin, j'ai trouvé l'inspiration et surtout une thérapie à mes maux intérieurs, liés en partie à une rupture sentimentale et à un bonheur auquel je ne croyais plus. L'Irlande a provoqué en moi un électrochoc. Une secousse sismique de force 10 sur l'échelle de Richter qui m'a conforté dans mon besoin vital d'écrire des histoires et de fabriquer des images. J'ai eu besoin d'une pause, à l'aube de cette trentaine qui me faisait peur. Une pause dans ma vie, une pause pour mon cœur tout juste transpercé d'une flèche.

Les paysages que j'ai traversé ont transformé à jamais mon regard sur le monde, ils ont achevé de me convaincre que le bonheur n'est pas qu'une dose de routine rassurante que l'on s'infiltre dans les veines à force de persuasion. Finalement une utopie bien maigre à côté des richesses d'une nature qui nous donne à s'enivrer tous les jours. Certains l'observent, d'autres l'ignorent. J'ai fait partie de ceux qui avaient oublié la puissance des éléments et la fabuleuse sève initiatique qu'ils renferment.

Je l'admets sans honte, j'ai été pris au piège d'un quotidien fait de contraintes que j'ai laissées m'envahir, sans prendre le recul indispensable au maintien de l'imagination et de la création.


C'est donc cette nécessaire période de ma vie qu'a été l'Irlande, ses saveurs, son charme, ses sons et son peuple. Une culture de l'optimisme qui m'a redonné confiance et qui a dessinée, peu à peu, les contours de ce qu'est devenu ce court métrage, finalement, initiatique. À la fois à titre personnel mais aussi, par extension, pour les deux personnages qui ont des problèmes à régler avec eux-mêmes et qui ont besoin d'une thérapie.

"When the Wind can touch your skin".

Une phrase que va dire Aoife le personnage féminin à Simon, son alter-ego masculin. Quand le vent peut toucher la peau, fusionner avec l'épiderme pour ne former plus qu'un ensemble de deux entités distinctes et esquisser une introspection de la part des deux personnages, quelque part, à leur façon, un peu en perdition.

Afin d'imprégner l'ambiance que j'ai ressenti pendant un an et demi sur la terre d'émeraude, je devais ne garder que l'essence pure du dépaysement. Même si le pays tout entier regorge de ces lieux suspendus par le temps, mon choix s'est porté sur la ville de Galway et les îles d'Aran pour poser ma caméra et tenter de construire cette histoire d'amour particulière.

Galway est la troisième ville d'Irlande, la plus grande de l'ouest. Située dans la région du Connemara, elle jouit d'une situation idéale pour le tourisme. Résolument étudiante, festive et animée à toutes les saisons, elle s'est imposée à moi comme une évidence.
Plus pittoresque que Dublin, plus imprégnée par la culture gaélique et ses traditions, je l'ai choisie pour situer les scènes inaugurales du film. Galway, avec son port et ses rues pavées possède un charme tout naturel, télégénique, qui m'ont achevé de la choisir. Elle représente la partie urbaine du film.

Les îles d'Aran, et plus particulièment l'île d'Inis Mor (la plus grande des trois îles) et son principal village Kilronan sont le terrain de jeu de la plus grande partie et l'essence même du film, à savoir le lieu de pérégrinations des deux personnages.
Aoife y est originaire. Elle revient sur l'île pour y voir sa famille tandis qu'elle est partie étudier à Galway pour se donner un avenir.
La fille du pays de retour sur ses terres. C'est un personnage mystérieux, peu bavarde, sensible et fragile.
Simon la suit par curiosité dans un premier temps, touché profondément par la douceur qui émane d'elle. Il va sur l'île pour essayer de saisir la préciosité qu'elle cache, tentant de comprendre qui elle est et ce qu'elle renferme au fond d'elle.

Les paysages rugueux d'Inish Mor, les caprices de sa météo incertaine, ses falaises taillées par la puissance des vagues qui s'y échouent feront de ces lieux autant de beautés et de mystères, complexifiant les rapports entre les deux personnages.

Pour renforcer la frontière qui sépare les deux personnages, j'ai décidé de tourner une petite partie des dialogues en gaélique irlandais, l'autre, en Anglais. Aoife, hermétique dans un premier temps à communiquer va se servir de ses origines pour tracer la ligne qu'elle ne souhaite pas franchir avec Simon. De son côté, il usera de l'anglais pour tenter de la convaincre de lui parler.

J'ai vécu dans l'Ouest irlandais pendant un long moment, cela m'a permis d'entendre cette langue celtique très particulière qui n'a que peu de choses à voir avec l'anglais. La province du Connacht dans laquelle va se dérouler le film va permettre d'en saisir l'essence. Le film sera sous-titré en français. Pour moi, la VO m'a semblé être la solution la plus naturelle pour tourner mon film.

Ce film a été une belle aventure, qui pourra enfin se concrétiser dans son voyage final vers le mixage et la post-production. Que vous aimiez l'Irlande, le cinéma ou la nature, vous pouvez prendre par à ce beau voyage cinématographique par votre aide, quelle qu'elle soit.

Références iconographiques

In the Mood for Love - de Wong Kar Waï
My Bluberry Nights - de Wong Kar Waï
Two Lovers - de James Gray
Bagdad Café - de Percy Adlon
L'Ete de Kikujiro - de Takeshi Kitano
Gerry - de Gus Van Sant 

Extrait de la continuité dialoguée

Documents téléchargeables [lien externe]

Lieux de tournages

Irlande (Galway, Rossaveal, Inishmore, Louisburgh) 

Matériel de tournage disponible

Nous remercions pour leur aide

Toute l'équipe technique, vous êtes des amours. 
L'Irlande, fabuleuse, chaque jour.
Les contributeurs Ulule qui ont permis à ce film vieux de sept longues années de se concrétiser.