Fiction

Vertigo

Présentation

Infos :

Nous avons lancé une campagne de crowdfunding pour nous aider à financer une partie de la production. Nous vous attendons nombreux.se.s !

Synopsis :

Suzanne est morte, laissant derrière elle, sa sœur, ses ami.e.s, ses exs, ses problèmes, ses rêves, ses secrets, ses mensonges et une dernière volonté : célébrer sa mort dans la joie.

Note d'intention de la réalisatrice : 

Une histoire d'amour. Vertigo est une histoire d'amour. Une histoire d'amour inconditionnel entre deux sœurs. Suzanne, la petite sœur qui nous a quittés et Eléonore, la grande sœur qui reste. La première a sauvé la deuxième. Mais cette dernière, trop occupée à se battre avec elle-même, n'a rien vu, n'a rien pu faire et doit vivre avec la culpabilité et la perte de celle qui était toute sa famille. Eléonore et les autres. Dans la vie de Suzanne, il y avait sa sœur, sa cousine, mais aussi sa copine, ses exs et ses ami.e.s. Un clan soudé, mais seulement en apparence. Car Suzanne est partie en laissant derrière elle un champ de mines. Suzanne n'est pas celle que l'on croit. Ses vérités ne sont pas LA vérité, ses mensonges ne servaient qu'à la protéger et ses secrets, si nombreux, qu'elle-même, devait en oublier. 

Célébrer la mort. Le film commence juste après l'enterrement de Suzanne, qui avait pour dernière volonté qu'on "fête" sa mort, lors d'une soirée regroupant toutes les personnes qu'elle a connu. Célébrer la mort dans la joie et la danse, plutôt que dans les larmes est à contre-courant de ce qu'il se fait dans la tradition française. Les rares exceptions médiatisées choquent celleux qui ne sont même pas concerné.e.s. On peut citer l'exemple des funérailles d'Agnès Lassalle, enseignante tuée en 2023 où son compagnon lui a rendu un émouvant hommage en dansant. Ce qui n'a pas plut à toustes. Dans Vertigo, cette célébration de la mort n'est pas du goût de toustes, ce qui créera un climat très particulier et anxiogène.

La mort après la vie. Le film s'impose comme un après constant : après la vie, après l'enterrement, après la joie, après les mensonges, après l'amour, après la crise... Tout est après. L'après se veut chaotique et alors que personne ne pense à l'après, le film nous rappelle constamment qu'en tant que spectateur.rice, on assiste à un triste spectacle où on en veut à la morte d'être partie, où il faut absolument trouver un bouc émissaire et régler ses comptes. Chaque personnage atteint petit à petit un point de non-retour, dans cette longue et intense crise d'angoisse. Et qu'importe les conséquences de leurs actes ou de leurs mots, iels ne se reverront plus jamais et peuvent tout faire et tout dire. L'après Suzanne, c'est un vertige qui nous empêche de respirer.

Entre Paris et Los Angeles. Anxiogène, irrespirable, étouffant, ce sont les sensations que je souhaite transmettre dans toute la première partie du film, qui se passe à Paris. Paris est une ville qui me passionne et me fascine. Mais elle m'étouffe. Ses petites rues, ses immeubles, son monde. Il est parfois difficile de circuler tranquillement. Lorsqu'il pleut, les rues se vident, mais la ville devient triste et morose. Cette première partie, post-enterrement, se veut lourde, pesante, étouffante, anxiogène. Entre les pleurs, les cris, les disputes... Un véritable chaos qui contrastera avec la deuxième partie du film, qui se passe à Los Angeles. Il n'y a que quelques jours qui séparent les deux parties et les deux villes. La volonté de tourner à Los Angeles est une évidence depuis sa découverte en novembre 2023. Los Angeles s'oppose à Paris, avec ses grands espaces. La ville est moins étouffante et nous enferme moins. On peut, à tout moment se retrouver seul.e, que ce soit à la plage, sur un chemin de randonnée, dans un dinner ou dans les rues. Les deux villes s'opposent diamétralement et c'est l'endroit parfait pour clore le film...

Une autre façon de faire des films. Vertigo est un film assez particulier dans sa structure et sa production. Tout d'abord, il y a la volonté de faire un film ambitieux et original avec peu de moyen technique et humain, pour prouver que c'est possible si on se donne les moyens. L'équipe technique est réduite, ne gardant que les postes nécessaires. Tout d'abord pour éviter d'avoir trop de monde sur le set, mais aussi parce que cela n'est pas une obligation. Sur mes tournages, j'impose une non-hiérarchie des postes et un respect de chaque personne qui y travaille, car mes tournages sont comme une réception où l'ont est invité, bien traité, bien nourri et satisfait en repartant. J'ai à cœur de trouver une équipe qui me comprend et qui connaît son métier. Ce sont des personnes en qui je donne mon entière confiance. Nous nous devons d'être une petite équipe soudée. Ensuite, au niveau des moyens techniques, je ne considère pas que mes films nécessitent un trop-plein de matériels. Cela ne m'intéresse pas. Ce que je veux, c'est une belle image et un bon son, sans entrer dans des volontés techniques inutiles. Vertigo se caractérisant par ses plans-séquences, ma cheffe opératrice doit pouvoir porter et bouger avec sa caméra, parfois très rapidement. Sans un "petit" dispositif, cela serait impossible et insupportable aussi bien pour elle que pour les acteur.rice.s. À leur sujet, je souhaite toujours collaborer au maximum avec elleux, d'où le fait que laisse une grande part d'improvisation. Cela leur permet de s'accaparer leur rôle et d'en sortir leur maximum. La majorité des séquences sera tournée en une prise, il faut que leur performance soit "parfaite". Il y a une réelle volonté de faire disparaître la frontière entre le réel et la fiction à travers tout ses moyens techniques et dispositifs. Il y a un côté un peu documentaire avec cette caméra mobile et ses longs plans-séquences, même si la fiction ne nous quitte jamais. 

Les inspirations filmiques. Esthétiquement et techniquement, je puise mes inspirations dans divers films comme Victoria (qui est constitué d'un seul et unique plan-séquence). Shiva Baby (la thématique des funérailles et son côté anxiogène). Matthias & Maxime (pour le côté amitié et relation humaine). Il y aussi les séries The Bear (pour son chaos ambiant et son humour décalé) et The Curse (pour le dispositif filmique parfois très éloigné des acteur.rice.s).

Postes recherchés : 

Notre équipe est quasiment finalisée, il nous manque cependant des technicien.ne.s son pour nous aider. Le film étant tourné en plans-séquences et en improvisation, nous avons besoin de différentes prises son pour que le film soit un succès.

Matériel et accessoires recherchés :

Équipement sonore, micros, micro cravates...

Dates et lieux de tournage :

Le tournage aura lieu du 15 au 20 mai à Los Angeles et du 25 au 26 mai à Paris.

Stade actuel d'avancement :

Production.

Liens utiles et informations complémentaires :

Morgane Faulkner

La Medusa

Le Club La Medusa

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