Thriller - Film Catastrophe - Anticipation - Fiction

Lucas

Présentation

Pitch

2025. Lucas prend son petit déjeuner. Soudain, des haut-parleurs annoncent le
début de l'Épuration : une journée dans l’année, les crimes sont tolérés. Dans la rue, les
premiers meurtres se font entendre. Lucas s’inquiète : sa copine devait le rejoindre. Il tente
de la contacter, mais elle ne répond pas…

Postes recherchés

Aucun, tournage terminé. 

Matériel et accessoires recherchés

Aucun, tournage terminé.

Dates et lieux de tournage

Tournage → lundi 2 mars 2020 → Appartement Metz.

Reshoots → jeudi 5 mars 2020 → Appartement Metz

Stade actuel d'avancement

Montage 

Synopsis

Chaque année, l’épuration est annoncée à une date et une heure aléatoire. Le
principe : le meurtre devient légal pour tout citoyen français pendant un temps indéfini.
Lucas, la trentaine, prends son petit déjeuner et envoie des messages à sa copine
Sarah toutes les minutes pour savoir où elle en est. Il vient d'emménager et l’attends pour
aller faire du shopping chez IKEA. C’est alors qu’il entend via les haut-parleurs de la ville
que l’épuration va commencer immédiatement. Il continue d’essayer de la joindre encore
plus fréquemment sans succès. Dehors, les premiers cris se font entendre, des personnes
hurlent de douleurs et de peur.
Inquiet, Lucas commence à paniquer et ferme les stores. Les bruits se font de plus
en plus fort et on entend désormais des bruits étranges dans le bâtiment. Lucas va chercher
un couteau dans la cuisine pour se préparer à se défendre. Il écoute à la porte et entend son
amie en train de se battre avec un inconnu. Elle lui demande en hurlant de lui ouvrir la porte.
Après quelques secondes d’hésitation, Lucas lui ouvre la porte et se prend du gaz
lacrymogène. Il hurle de douleur et insulte Sarah en lui disant qu’il fait tout pour elle et que
ce n’est pas réciproque tout en poignardant la personne en face de lui, pensant que c’est
Sarah.
Lucas va ensuite dans la cuisine pour nettoyer ses yeux puis voit alors Sarah,
debout, en pleurs, avec un couteau. C’est alors que les haut-parleurs de la ville annonce la
fin de l’épuration. Lucas se rend alors compte que ce n’est pas Sarah qu’il a poignardée.

Note d'intention

Certaines personnes s'obstinent à connaître le moindre faits et gestes d’un de leurs
proches. Cette obsession peut grandement dégrader une relation mais surtout la santé
mentale de la victime. Dans ce film, nous donnons une chance à celle-ci de se libérer de son
oppresseur.

“L’obsession”, le thème de “L’épuration” traduit l’incapacité mentale d’une personne à
chasser une idée contraignante et absurde. Le personnage principal, Lucas, ne cesse
d’envoyer des messages et d’appeler Sarah alors que celle-ci cherche à survivre. On pense
alors que c’est un homme bienveillant mais la fin nous montre d’une part un homme qui peut
se montrer très violent et d’autre part une femme qui n’en peut plus du comportement
obsessionnel de son copain. A travers la fin, nous souhaitons apporter une réflexion sur ce
comportement qui peut sembler anodin mais qui peut affaiblir une personne.

Très inspiré du film “AMERICAN NIGHTMARE”, nous avons souhaité réaliser une
version plus minimaliste et intime. On passe de la grande maison à l’appartement et de la
famille nombreuse au couple. On ne voit pas mais on suppose l’action à l'extérieur de
l’appartement. Le nœud dramatique n’est plus centré sur un personnage mineur mais sur
une personne étroitement liée au personnage principal, Sarah, la copine de Lucas.
Tout le dénouement dramatique s’est construit sur le choix de la fin. Là où la mort
aurait pu clôturer notre film. Nous avons choisi une fin où le fait que les personnages aient
survécus fasse continuer la problématique.

Afin d’amplifier le sentiment d’enfermement, le cadre est centré uniquement sur le
personnage principal et tous les autres éléments se jouent en hors champ. Tout ce que voit
Lucas est suggéré soit par son expression faciale, ou bien des jeux de lumières et des
bruitages. La bande son sera essentiellement composée de courts effets sonores afin
d’accentuer certaines émotions. Ainsi, le spectateur est constamment focalisé sur le
personnage principal et surtout enfermé dans son point de vue.

L’action se déroule dans un appartement sombre ne laissant que quelques traînées
de lumière pour mettre en avant certains traits de caractère du personnage de Lucas.
Comme il parle très peu, tout se joue sur le jeu d’acteur. Le spectateur est alors en
constante lecture visuelle afin de comprendre ses intentions. Le montage, parfois lent,
parfois cut, est rythmé par la fréquence cardiaque de Lucas et le rythme des cris et autres
sons de la rue. La focale est parfois longue, pour isoler le personnage dans son
environnement et parfois courte pour amplifier la folie de celui-ci.

Ce film est avant tout une expérience visuelle et sonore. Le spectateur est plongé
dans un monde imaginaire où il essaye d’en comprendre les rouages. La fin, violente, fait
considérer d’une autre manière les personnages et apporte une réflexion sur le harcèlement.

Matériel de tournage disponible

Prise de vue :
DSLR Canon 5D mark II / Optique : Sigma 28-70mm (2.8) Canon 50mm (1.8)

Firmware :
Magic Lantern (Raw vidéo)

Lumière :
Panneaux LED / Mandarine

Son :
Prise son : Micro Rode ntg3 + Mixette sound device mix pré 3 II + Rode Boompole Perche