Thriller - Policier - Horreur - Fiction

Le Grand Barnum

Image de Le Grand Barnum

Présentation

Pitch

Le directeur d’un cirque est assassiné. L’inspecteur Fournier, enrôler dans l’affaire plus par nécessité que par volonté, interroge les membres de la troupe du Grand Barnum pour y découvrir qu’une vérité beaucoup plus sombre se cache derrière cette affaire. 

------------------------------

Postes recherchés (évolutions possibles) :

Recherche d'acteurs :

-Rôle de la dresseuse : Femme, 20-25 ans, musculature développée

-4 figurants hommes pour jouer des policiers ( Pas d'expérience professionnelle requise)

------------------------------

PHASE ACTUELLE D'AVANCEMENT : Ecriture du dossier de production 

------------------------------

Synopsis

L’inspecteur François Fournier n’a plus d’argent pour payer les soins de sa famille malade. Quand il tombe sur un télégramme à propos d’une affaire de meurtre dans un cirque avec une très bonne paye à la clé, il saute sur l’occasion. À son arrivée, il rencontre les différents membres de la troupe dont le directeur vient d’être assasiné. En interrogeant les artistes, il comprend rapidement que chacun d’eux a un alibi pour tuer le directeur. Gloire, jalousie, Richesse, amour… Mais alors qu'au fil des interrogations l'enquête devrait s'éclaircir, elle s'assombrit de plus en plus. Est-ce réellement une affaire de meurtre que l'enquêteur est venu résoudre ? Ce crime n’est-il pas juste une excuse pour cacher un vice bien plus grand ? 

Note d'intention

En 2019, mon groupe et moi, sous la direction d'Anne-Laure Hagenmuller, écrivons une pièce de théâtre. Une enquête dans un cirque itinérant au début du siècle dernier. Un meurtre commis, un meurtrier à démasquer. Une intrigue d’apparence simple mais se révélant plus complexe qu’elle en a l’air. Après avoir passé près d’un an à développer notre intrigue, les arches et les relations entre chaque personnage, notre histoire est enfin aboutie. Deux représentations sur scène, applaudissements, puis tout se termine. Le Grand Barnum s’estompe et disparaît alors que la fougue de l’été emporte nos esprits vers d’autres rives. Une fin qui m’attriste grandement. Cette histoire représentait le travail de chacun d'entre nous, en l'écrivant nous nous sommes vraiment sentis unis et puis d’un jour à l’autre, tout s’arrête. En 2021, je retombe par hasard sur une frise chronologique retraçant notre récit, comme une légende longtemps oubliée refaisant soudainement surface. Pris d’un élan de nostalgie, je décide alors de remanier l’histoire, une chance pour moi de redonner vie au Grand Barnum. Comme Frankenstein, je prends mes outils et me mets à l’oeuvre. Ainsi naît le film Le Grand Barnum

Le Grand Barnum raconte donc l’histoire d’une enquête policière. En 1901, le directeur d’un cirque est violemment assasiné. Complots, trahisons. Ce qui s’apparente à une simple enquête policière révèle en réalité une histoire bien plus sombre et macabre autour du cirque, reflet d’une société où le profit corrompt l’homme, où les préjugés l’emportent sur la vérité, où les apparences sont trompeuses.

Une société symbolisée dans le petit cirque du Grand Barnum, où chaque membre a ses propres ambitions. Gloire, Richesse, amour, meurtre. Fait que l’inspecteur Fournier va très vite comprendre. Chargé de l’enquête plus par nécessité que par volonté, François Fournier, assez silencieux de nature, joue-là un double rôle. Plus qu’un enquêteur, il est ici spectateur de l’intrigue sournoise se jouant devant lui. Dans un lieu coupé de tout, François découvre au fur et à mesure de son enquête la complexité grandissante d’un monde pourtant si petit, délimité par les quelques roulottes composant le camp du cirque.

 Mais l’inspecteur reste avant tout ici l’ambassadeur de la société moderne face à l’inconnu où les préjugés pullulent. Un monde sauvage, sale, pervers. Son séjour passé au Grand Barnum est donc pour lui l’occasion parfaite pour déconstruire ces prégugés, et découvrir que très souvent, les bêtes de foires ne sont pas celles que l’on trouve dans les cirques, mais qu’elles portent parfois de belles cravates et des chaussures bien cirées.

Ce sont donc ces raisons qui me poussent à amener l’inspecteur Fournier dans ce camp de cirque, une histoire coupée du monde moderne, loin de tout, où même la loi n’ose s’aventurer qu’à de rares occasions. A une époque où les chevaux servent de voitures, les télégrammes de téléphones. Un monde où seuls nos yeux nous permettent de découvrir l’inconnu, et de le comprendre.

Et c’est notamment au travers des yeux de l’enquêteur que l’on découvre cette histoire. La nuit du meurtre se reconstitue en effet progressivement au travers de flashbacks des différents membres de la troupe interrogés par l’inspecteur. Un principe de réalisation utilisés par les films cultes d’enquête policière, comme les Hercules Poirot ou encore plus récemment À couteaux tirés de Rian Johnson, et j’en passe, dont je m’inspire pour raconter l’histoire du Grand Barnum. L’enquête se déroule donc dans une ambiance sombre et pesante, reprenant de nombreux éléments du genre de l’horreur et du fantastique ; un danger rôdant dans l’ombre, des visions présumément surnaturelles, l’image récurrente du corbeau tout au long de l’histoire, signe de mauvaise augure et de mort. Le but ici n’est pas de se sentir à son aise en pénétrant le cirque du Grand Barnum.

Le Grand Barnum est donc un virée dans l’inconnu, un saut dans l’étrange, une plongée dans les abysses à la recherche d’un monstre qui pourtant siège en surface, à la lumière du jour.

Julien Weber. 

Extrait de la continuité dialoguée

EXT NUIT – CAMP DU CIRQUE

Le soleil se lève et se reflète dans la rivière. Tout le monde est encore endormi dans le camp de roulottes installé par la compagnie de cirque.

Une personne sort de sa roulotte. Vêtue d’une chemise de nuit, les cheveux encore en bataille. D’un pas encore engourdi par le réveil, elle s’avance vers la rivière. En inspirant le bon air du matin, elle s’apprête à retirer sa chemise de nuit pour entrer dans l’eau quand soudain elle s’arrête. D’un regard pétrifié, elle regarde la rivière. Une silhouette apparaît, inerte, à la surface de l’eau. LUDMILLA s’avance alors dans l’eau et retourne le corps. Un cri d’épouvante.

INT JOUR – MAISON ENQUETEUR

A travers les carreaux d’une fenêtre, on aperçoit un homme de dos, assis sur son bureau. Il fait défiler les différentes lettres qu’il tient dans ses mains, dont pour beaucoup sont des factures impayées. Une toux se fait entendre derrière lui

MARIE

François…

L’homme pose ses lettres, se lève et s’approche d’un lit où une enfant pâle est couchée. Une femme est assise près d’elle, lui tenant les mains. François s’assoit à son tour sur le lit et prend sur la commode près de lui un flacon et une cuillère. Il y verse les dernières gouttes et les donne à l’enfant, qui tousse. François regarde le flacon vide, puis sa femme, Marie. Elle s’effondre en pleurs sur le lit, posant sa tête sur les mains de son enfant

MARIE

Que Dieu nous vienne en aide…

L’homme caresse les cheveux de sa fille, essuie les larmes de sa femme d’un air réconfortant, puis se lève. Il prend sa veste pendue sur le porte-manteau ainsi que son chapeau. Il récupère son insigne de police sur son bureau avant de quitter la maison.

INT JOUR – COMMISSARIAT

L'enquêteur pénètre dans le commissariat. Il salue certains collègues et s'arrête devant le placard où est affiché les nouvelles affaires et faits-divers. Son regard se pose sur un télégramme qu'un agent vient de coller. Un directeur assasiné dans un cirque itinérant, le Grand Barnum, avec une récompense de 1000 francs or pour celui qui trouvera le coupable. L'enquêteur prend le télégramme.

AGENT

Il vient d'arriver celui-là, ça s'est passé c'matin

L'enquêteur regarde l'agent puis le télégramme qu'il tient dans ses mains.

INT-JOUR BUREAU

François pose le télégramme sur le bureau.

FRANÇOIS

J’aimerais prendre la charge de cette enquête.

Un homme opulent fumant un cigare prend le journal, le lit puis rigole

POLICIER

 T’es sûr, François ? C’est une bande de misérables, tu sais. Le milieu du cirque n’est pas composé de grands intellectuels. Et puis, tu dois t’en douter, mais l’hygiène, par là-bas...

Voyant que la demande de François est sérieuse, le policier se redresse et souffle d’un air las

POLICIER

Enfin, c’est toi qui voit. Mais tu iras seul, tu penses bien...

Il prend d’un tiroir un papier qu’il tend à François. Il le signe et le policier le tamponne.


Liens utiles et informations complémentaires

Pour me contacter pour jouer dans le film, c'est ici : 

Jul.weber.jw@gmail.com 

(Acteurs bénévoles de préférence, mais les cachets sont négociables si soutien financier)

⚠️Attention, le tournage n'est pas prévu avant été 2024 si financements CNC ou région, ou été 2025 si financement participatif⚠️