Film Catastrophe - Drame - Romance - Fiction

And The Sun Disappears

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Présentation

And the Sun Disappears

Genre : Fiction / Court métrage / Durée 20 min

Une nuit de 1847, pendant la grande famine en Irlande et dans un contexte politique en tension avec l’Empire Britannique, une tempête fait rage et un bateau s’échoue sur une plage du Donegal. De la carcasse s’extirpe un officier de la marine anglaise, miraculé. Après quelques minutes de marche dans l’épaisseur d’une pluie diluvienne il arrive à Malin Head, un petit hameau de quelques maisons. Le village semble abandonné, L’homme, gravement blessé, frappe à toutes les portes. Lorsqu’il arrive à la dernière maison, une irlandaise vivant seule lui ouvre la porte, méfiante et tandis que la tempête balaye le village, ils apprennent à se connaître …


Postes recherchés

Producteur ou chargé de production
Cadreur
Monteur
Chef Opérateur
Maquilleur(se) / Coiffeur(se)
Décorateur(trice)

Matériel et accessoires recherchés

Trépied Manfrotto Rotule amovible
Slider dolly ou rails de travelling
Ronin ou stabilisateur équivalent

Autre équipement actuellement en cours de listing.

Dates et lieux de tournage

Automne 2025 à Malin Head dans le Nord du comté du Donegal en Irlande. 

Stade actuel d'avancement

Actuellement en écriture, troisième version en cours.

Note d'intention d'écriture


J’ai vécu en Irlande pendant deux ans, entre 2012 et 2014. Je vivais sur une petite presqu’île au nord du Connemara qui s’appelle Murrisk Na Bol, au pied du Croagh Patrick, la montagne sainte des Irlandais.
C’est durant ces deux années que j’ai écrit « When the Wind Can Touch Your Skin » mon précédent court métrage, autoproduit, dont le processus de création a mis 7 ans entre l’écriture et le tournage en raison de nombreuses problématiques liées notamment au financement du projet.

Pendant le tournage de ce film, j’ai commencé à réfléchir à la suite du triptyque que j’aimerais réaliser autour des parenthèses amoureuses dans la vie de personnages ordinaires, abîmés par des douloureuses séparations.

Concernant And the Sun Disappears, il faut d’abord contextualiser l’histoire : Entre 1845 et 1852, l’Irlande traverse la plus grosse crise de son histoire. Le phytophtora infestans, un champignon communément appelé Mildiou s’attaque aux récoltes de pommes de terre, principale source d’alimentation et de revenus du pays au 19ème siècle plongeant la nation dans la famine.

Ayant vécu en Irlande, j’ai été amené à visiter de nombreux lieux liés à l’histoire du pays, notamment pendant les repérages de mon précédent court métrage.
A l’issue d’une visite du musée de la famine dans le comté du Donegal, frappé par le drame de ce pays que j’aime, j’ai commencé à réfléchir à « And The Sun Disappears ». Le contexte terrible de la Grande Famine a été le marqueur principal de mes premières lignes de scénario. J’ai ensuite commencé à explorer la piste de la romance pour faire suite à la thématique installée dans le premier volet de mon triptyque.

Dans « And the Sun Disappears » l’histoire d’amour se déroule en filigrane de la grande famine et des incidences diplomatiques entre l’Angleterre et l’Irlande alors sous protectorat de l’Empire britannique accusé de laisser l’Irlande livrée à son sort sans réagir.

Le contexte politique du film, marqué par l’empreinte sanitaire déplorable du moment, sert de toile de fond pour évoquer la relation sentimentale compliquée qui se joue entre Simon et Aoife. Ils se retrouvent prisonniers d’une romance shakespearienne, belle et tragique, puisqu’elle ne peut être qu’éphémère. Et c’est justement cette fulgurance amoureuse, intense et limitée dans le temps qu’il m’intéresse de raconter.

L’intimité et la chaleur de cette maison sont des refuges pour les personnages. Ils survivent sous ce toit à des menaces extérieures très fortes : Famine, Tempête et contexte politique.

Les deux personnages sont opposés mais leur itinéraire les destine à se rencontrer, s’apprivoiser et s’amouracher dans un contexte de triple catastrophe : Tempête, famine et tensions politiques. Simon est Anglais, soldat de la marine, survivant miraculé qui se réveille sur une plage car la tempête a fait s’échouer son bateau. Dans la nuit d’un hiver terrible, il cherche à s’abriter et arrive dans ce village isolé, abandonné, trouvant refuge dans la maison de « l’ennemi ».

Aoife est Irlandaise, elle attend son mari pêcheur disparu en mer au début de la famine en 1845. Il n’est jamais rentré et elle ne parvient pas à faire son deuil. Elle vit enfermée chez elle, priant son retour, ne sortant qu’à de rares occasions, afin de ne pas attirer les troupes anglaises qui exproprient les villageois.

La porte qui s’ouvre est d’abord un terrible moment pour elle parce qu’elle voit la silhouette d’un homme blessé dont elle ignore presque tout hormis qu’il porte un costume de l’ennemi et qu’il représente un danger pour elle. C’est une peur rationnelle devant une situation à laquelle elle ne s’est pas préparée depuis le départ de son mari. Lorsqu’elle voit le corps de cet homme allongé, c’est une pulsion religieuse qui s’empare d’elle, dans un pays profondément Chrétien, elle fait appel à son salut qui l’oblige à aider son prochain, alors, elle le tire à l’intérieur.

Rapidement, dans un réflexe salutaire, elle aide cet homme à reprendre des forces. Petit à petit, alors qu’il recouvre vitalité et robustesse, il s’intéresse à cette femme seule. Les échanges deviennent intimes au-delà des circonstances et ils vont vivre un amour impossible, caché.

Simon sait que l’Armée anglaise va débarquer ici, pour le retrouver et récupérer des terres qui luttent pour l’indépendance. Alors, il ne peut pas rester. Il va repartir en refermant une parenthèse salvatrice pour tous les deux. Après une nuit dont ils garderont le secret, il repart au petit matin en entendant les sirènes d’un bateau qui accoste.

C’est un film catastrophe, une romance lumineuse dans l’apocalypse sombre de l’histoire du l’Irlande.

Note d'intention de Réalisation


Je souhaite en qualité de réalisateur mettre en image cette histoire avec une mise en scène épurée, tantôt lancinante avec de longs plans séquences (scène inaugurale) tantôt caméra portée à l’épaule pour être au plus près des personnages. Je l’imagine abrupte, contemplative. J’aimerais pour cela utiliser des focales grand angle de type 12 ou 14 mm afin de donner cette sensation de vertige et d’immensité de la nature et souligner sa force aussi. Ceci pour les plans extérieurs.

En intérieur, des focales de type 50 ou 85 mm pour les plans dans le cottage. Le but étant d’en souligner le confinement. Le film sera tourné en Noir et blanc pour coller au plus près à l’époque et pour souligner les contrastes entre la notion d’apocalypse, noire, sombre et la lumière, blanche, pure, de l’intérieur du foyer.

J’ai regardé beaucoup de films dans ma jeunesse, notamment pendant mes études en cinéma à Montréal. Il y a un film qui reflète bien, selon moi, cette idée d’apocalypse douce que je recherche dans la mise en scène : Le Cheval de Turin.

Par une mise en scène en noir et blanc, abrute justement et composée de longs plans séquences, le cinéaste Béla Tarr laisse la nature s’exprimer. C’est l’idée que j’entends amener dans mon film et c’est pourquoi ce film-là est une référence en la matière selon moi.

D’autres films sont des références en matière de mise en scène et m’ont inspiré, comme, Les Bêtes du Sud Sauvage de Benh Zeitlin qui possède une vraie finesse dans sa façon de filmer l’intime, justement au plus près des corps.

A titre personnel, je suis également très inspiré par des cinéastes comme Wong Kar Waï et je pense naturellement à In the Mood for Love qui est selon moi l’un des plus grands films d’amour par la façon dont le cinéaste filme organiquement et subtilement les corps qui s’épousent. Je pense aussi à Takeshi Kitano et son film Dolls et sa manière de traiter l’errance et la contemplation. J’aime aussi beaucoup les cinéastes James Gray ou Terrence Malick, qui, bien que très différents dans leurs approches de la mise en scène ont réalisé deux grands films d’amour, respectivement Two Lovers et Les Moissons du Ciel.

La nature a dans And the Sun Disappears un rôle de premier ordre car c’est cette nature complexe et capricieuse qui provoque la rencontre. Elle se place entre un contexte historique dramatique et une histoire d’amour naissante. Elle est l’entremetteuse autant que le danger qui rôde et qui frappe aux fenêtres signifiant qu’elle aimerait entrer elle aussi dans ce cottage.

Je souhaite mettre en image la dureté du quotidien avec une contemplation qui imbibe l’histoire d’une mélancolie douce-amère et qui laisse petit à petit l’espoir d’une romance naissante sous nos yeux. La beauté d’un amour qui naît tend à se substituer aux difficultés, la romance offre une parenthèse d’espoir, à l’image d’un soleil qui renaît d’entre les gouttes et découpe l’épaisseur des nuages pour s’y glisser.


Matériel de tournage disponible

Blackmagic Cinema Production Camera 4K
Lampes LED + Pieds
Shoulder RIG + Cage Tilta
Batteries Externes + Base Plate Tilta alimentation caméra
Micro Externe Takstar 
Matériel de prise de son + Boîtier mixage. 
Trépied Caméra
Disques Durs SSD 240 Gb et 500 Gb Sandisk Ultra
Réflecteur Neewer

Optiques:
Samyang Cinelens 14mm T3.1
Canon 24-105mm USM F4
Yongnuo 50mm F1.8
Helios 44M 58mm F2
Chinon 135mm F2.8

Liens utiles et informations complémentaires

Scénario soutenu par l’aide à l’écriture tutorale de la Région Grand Est, en partenariat avec l’Agence Culturelle Grand Est.

Références passées

When the Wind Can Touch Your Skin
Court métrage – Irlande (2020) – 20 min 54
Couleur – Anglais – 2.35

https://vimeo.com/394874439
Mot de passe : (Disponible sur demande)

Pitch:

Simon est un photographe français qui arrive en Irlande pour faire un reportage. Il rencontre Aoife, une Irlandaise énigmatique. Elle vient des îles d'Aran et elle veut y revenir pour rendre visite à ses parents. Simon décide de la suivre à travers les paysages des îles

SELECTIONS OFFICIELLES

1/ Rome Independent Prisma Awards (Italie) : Meilleur Film

2/ Miami Independent Film Festival : Meilleur Film

3/ Gold Movie Awards (Londres) : Meilleur Son

4/ Varese International Film Festival : Meilleur Court Métrage / Meilleur actrice

5/ Short Film Factory : Meilleur Film

6/ Košice International Monthly Film Festival : Meilleur film dramatique

7/ Prague International Monthly Film Festival : Meilleur réalisateur

8/ Istanbul Film Awards : Meilleur film, Meilleur Acteur, Meilleur Actrice, Meilleure Musique, Meilleure Photographie

9/ Cut&Clap Indie Film Festival : Meilleur Film

10/ Monthly Indie Short : Meilleur Film

11/ 11th Underground Cinema Short Film Dublin Awards : Meilleur Film

12/ Rio Independent International Film Festival : Meilleur Film

13/ New Cinema Lisbon Film Festival : Meilleur Film

14/ Athens International Digital Film Festival : Meilleur Film

15/ Vesuvius International Film Festival : Meilleur Film

16/ Kalakari International Film Festival : Meilleur film

17/ Catalogue du Marché du film de Clermont-Ferrand 2021 


PRIX EN FESTIVAL

1/ Gold Movie Awards (Londres) – Angleterre : (Demi-finaliste Meilleur son)

2/ Varese International Film festival – Italie (Prix de la meilleure comédienne dans un second rôle – Michelle Rosemarie Miley)

3 / Košice International Monthly Film Festival – Slovaquie (Finaliste meilleur film)

4 / Short Film Factory Bucarest – Roumanie ( Prix du meilleur film)

5 / Prague International Monthly Film Festival (Finaliste Meilleur Réalisateur)

6/ Istanbul Film Awards (Prix du Meilleur Film, Meilleure Photographie, Meilleure Musique, Meilleure Actrice)

7 / Cut&Clap Indie Film Festival (Demi-finaliste Meilleur Film)

8 / Athens International Digital Film Festival (Finaliste)

9 / Vesuvius International Film Festival (Finaliste)

Moodbard

Le Cheval de Turin - de Belà Tarr (Hongrie)
https://www.youtube.com/watch?v=ZNkN_xCXozw

Two Lovers – de James Gray
https://www.youtube.com/watch?v=QNcf0oN0Iu8

Les Moissons du Ciel – de Terrence Malick

In the Mood for Love – de Wong Kar Wai (Hong-Kong)


Gerry
- de Gus Van Sant
https://www.youtube.com/watch?v=L6Gfr0OJODI